[Formation] Comment devenir chauffeur VTC : Salaire, étude

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Connu sous l’acronyme de VTC, le véhicule de transport avec chauffeur est un concept de transport des temps nouveaux. Avec la prolifération de nombreuses plateformes qui proposent des services divers, le VTC a le vent en poupe. Cependant, des abus et dérives sont observés dans le secteur. Ainsi, l’exercice de l’activité de chauffeur VTC a été encadré par la loi THEVENOUD, renforcée ensuite par la loi GRANDGUILLAUME. Il faut donc respecter certaines conditions pour devenir un chauffeur VTC. Découvrez plus en détail la procédure pour devenir chauffeur VTC.

La formation pour devenir VTC

Pour devenir chauffeur VTC, il faut en premier lieu suivre une formation dédiée à ce corps de métier. Cette formation est donnée par un centre de formation VTC. Cependant, elle ne constitue pas une exigence, mais reste un atout majeur pour la réussite aux épreuves d’examen VTC. Cet examen spécial se déroule en sept épreuves qui prennent parfois la forme de questionnaires à choix multiples (QCM) ou de questionnaires à réponses courtes (QRC). Ce sont :
  • La sécurité routière ;
  • La gestion d’entreprise ;
  • La compréhension linguistique (la langue française et anglaise) ;
  • Les techniques commerciales ;
  • La réglementation des transports ;
  • La réglementation nationale des VTC ;
  • L’épreuve pratique.

La durée de cet examen spécial est de 3h 50min. Il faut noter que le coût de la formation dans les centres de formation VTC peut être dispendieux. Avec les nouvelles prescriptions de la loi GRANDGUILLAUME, le centre d’examen VTC n’est plus la préfecture. Le Centre des Métiers de l’Artisanat est le nouveau centre de composition pour les candidats aux examens VTC.

La carte VTC

La carte VTC est le sésame qui vous permet l’exercice en toute légalité de la profession de chauffeur VTC. Son obtention est faite dans les 3 mois après le dépôt d’une demande écrite adressée à la préfecture de votre domicile. La demande de la carte doit respecter les critères suivants :
  • La réussite à l’examen VTC ;
  • Le suivi d’une visite médicale ;
  • Le suivi de l’enseignement sur « prévention et secours civiques de niveau 1 » depuis moins de 2 ans ;
  • La possession d’un permis de conduire de catégorie B datant de 3 ans.
De plus, la préfecture procède à la vérification des informations comme :
  • La réduction de moitié des points du permis de conduire ;
  • La conduite sans permis ;
  • La condamnation a au moins 6 mois de prison.

Ces informations sont mentionnées dans le bulletin numéro 2 du casier judiciaire.

L’existence juridique du VTC

Lorsque les deux premières étapes sont franchies, il faut donner une existence juridique à l’activité de chauffeur VTC. Le statut juridique est la condition sine qua non pour l’inscription au registre des VTC. Il existe de nombreuses options de statuts juridiques. Pour un début d’activité, le statut d’autoentrepreneur est idéal, mais non durable dans le temps (surtout quand l’activité connaît un certain essor).

L’inscription au registre des VTC

Avant de vous mettre au volant de votre voiture, il faut inscrire l’existence de votre activité au registre des VTC. Désormais, l’inscription est faite en ligne et vous donne une licence VTC qui a une validité de 5 ans.

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